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Comme vous le savez les vols sur les bateaux ont continué la saison dernière et cela dure depuis une dizaine d'années. Par trois fois, en juin en août et en octobre des moteurs ont été volés, des dégâts graves aux bateaux commis, et chose nouvelle des bateaux ont été détachés. Deux ont dérivé au gré du vent et des courant pour s'échouer sur les Iles britanniques et un autre a été se fracasser sur les rochers des herbeuses.
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Bien entendu cela touche et englobe notre association mais aussi notre voisine "le Douet du Marais"
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Tout le monde le dit : Il faut faire quelque chose. Oui c'est tout à fait vrai mais faire quoi ?
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En tous cas, pas n'importe quoi.
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Votre président a demandé à Mr LABBEY Michel adjoint au Maire s'il serait possible à la commune de poser des lampadaires sur le littoral. Cela demande réflexion a t'il dit et pourquoi pas. Attendons donc.
Dans un premier temps en janvier 2007 le président a rencontre Joel ECQUILBEC président du Douet du Marais. IL a été convenu que les deux associations devaient réunir leur potentiel pour tenter de résoudre ce grave problème de vols.
Au cours de cette discussion nous avons produit chacun de note côté des devis de sociétés de gardiennage que nous avions contactées au préalable. Il s'agit de projets parmi d'autres. Différentes façons de s'opposer aux vols ont été aussi évoqués : Surveillance des adhérents réunis à l'aide de jumelles, puis surveillance en se faisant voir c'est à dire privilégier la présence sur les lieux pour dissuader les voleurs d'agir. En tout état de cause, lors de cette réunion il a été entendu qu'aucune action du genre "barrage de routes" et tentatives d'appréhension à l'aide de véhicules sur les chemins du Caban et de la Marette ne devait être entreprise.
Plusieurs raisons nous y obligent.
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Nous ne possédons aucune habilitation de police à cet effet.
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Danger potentiel en cas de présence d'armes car il est possible que les malfaiteurs soient armés et d'autre part ceux-ci n'ont rien à perdre.
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Difficulté d'arrêter les personnes ou de les retenir en attendant la Gendarmerie. Les voleurs fuiraient et jetteraient le matériel à l'eau.
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Difficulté de surveiller avec des jumelles pendant quatre à cinq heures donc pénibilité.
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Mise en cause en responsabilité des présidents en cas de blessures ou d'incident, surtout que l'assurance ne manquerait pas de se retirer du jeu.
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Enfin, pour interpeller il faut qu'un délit soit commis, c'est à dire que les surveillants auraient au préalable failli au but d'empêcher les vols.
Il faut donc s'en tenir à d'autres solutions.
Une réunion a donc eu lieu entre les conseils d'administration des deux associations. Celle-ci a eu lieu le 02.02.2007 à 20 H 30 à l'ancienne école de Digulleville.
Votre président a eu l'honneur de présenter le bébé et pour ce faire a fait part de sa vision sous le couvert et avec l'aide de Joël Equibec. Un document avait été rédigé et celui-ci peut être consulté sur le lien ci-après : document.
Si l'hypothèse de surveillance avec interpellation a été écartée à la totalité des membres présents sauf un. Les autres voies ont été étudiées avec soin et les difficultés de chaque projet soupesé.
Trois projets sont retenus : (Empêcher les vols)
- Appel à une société de gardiennage pendant quatre mois. Le coût est très élevé. Un financement quasi total des communes de Digulleville, Omonville la Petite et de la CCH sont indispensables. De l'ordre de 3500 € chacune environ et les adhérents auraient une quote-part de 60 €.
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Appel à deux personnes à mi-temps pour surveiller la nuit à l'aide de CEA (Chèque Emploi Associatif). Chaque association prendrait en charge un mi-temps.Le cout est d'environ 5000 € pour la saison et là aussi une prise en charge des collectivités devrait être mise en place.
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Enfin, mise en place d'une surveillance par les adhérents eux-mêmes. Il s'agit de faire acte de présence sur les lieux au Caban et à la Marette afin de faire voir aux éventuels voleurs que du monde est présent et que leur action sera vue. Il est donc fortement probable que les voleurs plieront bagage.Il s'agit d'une solution qui ne coutre rien ou pratiquement mais la difficulté c'est de recevoir l'adhésion de tous. Il faut au moins 85 à 90 % des effectifs volontaires. Dans ce cas le tour reviendrait une fois par mois environ. Il va sans dire que ceux qui ne participent pas se verront pénaliser d'une somme pouvant aller jusqu'à 400 € correspondant à la part individuelle du coût par une société de gardiennage.
Ainsi au cours de cette réunion, il a été adopté une résolution en ce sens. Nous retenons le premier projet ci-dessus. Le Président du Douet du Marais conseiller municipal de Digulleville se charge avec Rémy Leboulenger conseiller municipal de Digulleville de contacter et de demander leur participation comme indiqué aux collectivités sus-mentionnées. Dès que la réponse sera connue une réunion extraordinaire aura lieu.
Le Président